Le façonnage, pour donner forme à vos impressions
Vallière fait partie de ces imprimeurs qui possèdent leur propre atelier de façonnage ; rapidité, réactivité et qualité de service obligent.
Une fois sortis des presses ou des imprimantes, les travaux (cartes de visite, flyers, catalogues, dépliants, etc.) sont coupés au format final, voire pliés et assemblés, agrafés, reliés, etc. C’est cette étape de façonnage qui donne toute sa dimension – c’est le cas de le dire – à vos documents.
Le massicot, pour les coupes droites
Pour les coupes droites, c’est le massicot, qui est utilisé. Les feuilles imprimées intègrent les repères qui permettent au façonnier de couper les documents au format souhaité. Le passage au massicot constitue une étape incontournable, quel que soit le format de l’imprimé. Les dimensions de coupe sont entrées dans la machine afin que la lame tranche précisément la première feuille de la pile plaquée contre deux talons, après ultime vérification du façonnier.
Les formes de découpe, pour des coupes libres
Tous les supports (papier, carton, stickers, etc.) peuvent bénéficier d’une découpe plus originale que des coupes droites : formes géométriques (pour les pochettes à rabats, les boîtes, les enveloppes), courbes, fleurs, personnages, etc. La forme de découpe est un emporte-pièce fabriqué par un formiste. L’imprimerie possède également une platine Ofmi, qui permet d’aller encore plus loin dans la personnalisation par la découpe, avec des formes libres à l’intérieur du document. Un procédé qui permet de pousser la créativité à son maximum afin de marquer les esprits grâce à des supports originaux : cartes de visite et cartes de vœux, par exemple, constituent le support idéal pour se démarquer par une forme originale ou une découpe intérieure qui accepte toutes les fantaisies. La forme, une fois créée, est réutilisable à l’infini pour vos réassorts.
La raineuse et la plieuse, piliers du façonnage
Les documents imprimés deviennent “dépliants” jusqu’à 200g. Il existe de nombreuses sortes de plis : roulés, parallèles, croisés, accordéons, portefeuilles, décalés, fenêtres, etc.
Pour les documents plus épais, au-delà de 200g, c’est le rainage, qui est utilisé, pour faire une rainure, un pré-pli, en fait, qui se termine à la main, au fil de l’utilisation, et permet de ne pas casser le “carton”. Dans le cas de pochettes à rabats, par exemple, il est même possible de doubler le rainage selon l’épaisseur souhaitée du document une fois rempli.
La reliure, pour finaliser l’assemblage
Afin d’assembler et de maintenir les feuilles entre elles, il est indispensable de les relier. Selon la quantité, le type de document et le budget, plusieurs solutions s’offrent à vous :
– Wire’o ou reliure spirales pour un rendu style cahier ou bloc-notes
– La piqûre à cheval ou agrafage ou points métal ou broches pour toutes les… “brochures” (plaquettes, magazines fins, programmes, etc.)
– Le dos carré-collé, carré agrafé ou cousu (assemblage de plusieurs “cahiers” entre eux fixé par le collage, l’agrafage ou la couture, sur leur tranche – le dos carré – des 4 pages de couvertures d’un seul tenant), réservé aux documents de plusieurs dizaines voire centaines de pages (selon l’épaisseur du papier) : magazines de luxe, catalogues, rapports annuels, agendas, livres, annuaires, etc.
– La reliure cousue, enfin, qui relie les feuilles entre elles à l’aide de fils, constituant le corps du livre, fixé ensuite à différents types de couvertures (rigides, le plus souvent), est utilisée pour des travaux de haute qualité tels les livres d’art, conçus pour durer.