Dès 2017, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) confirmait la contamination aux huiles minérales de certains aliments vendus dans des emballages en carton. Une première étape était franchie durant l’été avec la mise en place d’un malus pour l’utilisation d’encres à base d’huiles minérales, dans le cadre de l’impression d’emballages en carton. Fin 2019, cette disposition s’étendait aux papiers imprimés et confirmait une trajectoire menant à une interdiction à l’horizon 2025, selon un calendrier défini.
À partir du 1er janvier 2022, il sera interdit d’utiliser des encres à base d’huiles minérales sur les emballages, puis sur les prospectus et catalogues publicitaires en 2023 et enfin, sur toutes les impressions à destination du public en 2025.
Alors quelles sont les alternatives ?
Il existe 3 solutions alternatives aux encres conventionnelles :
- Les encres à bases d’huiles végétales,
- Les encres à bases d’huiles biosourcées et
- Les encres à bases d’huiles minérales dites « blanches », c’est à dire qu’elles sont purifiées et raffinées et ne contiennent pas de composés aromatiques controversés.
Qu’en est-il de ce type d’encre chez VALLIERE ?
Cela fait plus de 12 ans déjà que l’Imprimerie Vallière a intégré les encres végétales dans son process de fabrication. L’imprimerie s’engage à utiliser au maximum des encres dont l’origine des huiles est connue, et qui ne relèvent pas de l’agriculture intensive.
Ces encres végétales, en plus d’assurer davantage d’innocuité sur l’environnement, offrent de nombreux avantages comme un meilleur transfert, avec des couleurs plus brillantes et plus intenses.
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Pourquoi cette interdiction ?
L’encre minérale est une encre fabriquée à partir d’un mélange d’hydrocarbures, principalement dérivés du pétrole brut. Ces encres sont aujourd’hui encore utilisées dans les emballages et les papiers graphiques. Et pourtant, l’utilisation de ces huiles comporte un risque cancérigène, dès que les consommateurs entrent en contact avec elles par l’alimentation.
Dès l’année 2017, l’Anses publiait un avis de risque sur ce sujet et identifiait comme risque les emballages en papier et carton recyclés, contaminés par de l’encre de journaux et de magazines.
De plus, ces encres sont considérées comme un élément perturbateur du recyclage, pour la filière Papier/Carton. Il a donc été proposé d’interdire progressivement l’utilisation de ces encres. Le Japon, les États-Unis ou la Belgique ont d’ores et déjà fortement réduit l’usage de ces huiles, ouvrant la route à de nouvelles perspectives dans le domaine.